Travail de recherche 2011
Laboratoire chorégraphique à ciel ouvert
Poésie et architecture - 30mm
Photographie : Steven Morlier |
Cette pièce évoque l’ambivalence d'un corps dansant qui peut se sentir à l'étroit, resserré, comme compressé bien qu'il soit soumis à l'ampleur de l'espace qui l'entoure.
C'est dans ce paradoxe que la danse, en relation avec l'architecture, va chercher ses limites. Cette pièce propose de confronter le paramètre d’exiguïté avec la notion du sacré et la dimension sensuelle. Il s'agit d'évoquer le conflit que peut faire naître leur caractère tour à tour réel ou illusoire.
Dans le cadre de « Mouvements sur la ville », est présenté un premier volet de cette pièce, dont la version complète verra le jour ultérieurement, avec un travail de recherche autour des textes de Julien Pinaud :
« Dans les eaux sombres, l'anguille cherche et se soumet à sa prédation, rien n'existe en dehors du carnage, le cœur est un rêve malmené, les entités véritables sont effrayantes et notre œil se ferme, l'instinct de préservation se doit d'être mené habilement pour prétendre à l'existence, dure, ferme et ancrée dans le réel. »